Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 23:36

   

Liberté

partout recherchée

par tous demandée

depuis toujours espérée.

 

Derrière les barreaux

il te rêve

Sur la lande déserte

elle te cherche.

 

Pour un mot de trop

il t'a perdue

Pour le vol d'une orange

elle t'a vue t'enfuir.

 

Liberté de dire

Liberté d'écrire

Liberté d'oser

Liberté des êtres désespérés.

 

Ce mot qu'on murmure

tapi derrière la porte blindée

Sept lettres magiques

qui ouvrent les fenêtres.

 

Paroles de chansons

chantées par le peuple noir

au triste temps de l'esclavage

paroles chargées d'espoir.

 

Chuchotées le soir

dans les baraques sordides

des camps de la mort

par des milliers de bouches.

 

Liberté chèrement acquise

par le sang et les larmes

qu'on ne laissera plus jamais

repartir vers l'ailleurs.

 

Liberté de l'été

légère et insouciante

qui virevolte sur les jambes

des belles vacancières.


Liberté on pourrait

écrire tant et tant

de chansons et de poèmes

sans que jamais ne tarisse l'imaginaire.

 

A suivre....

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 23:22

 

Peste

 

Pas bien du tout

parfois je me sens peste

on dirait pourtant à ne pas trop me connaître

que je suis bien sage

bien gentille

bien comme il faut

bien élevée

bonne élève

sérieuse

et tout et tout

et pourtant parfois

le démon s'agite en moi

et soudain

je deviens peste !

Oh !

Que c'est vilain

que c'est pas beau

mais que ça fait du bien

quand la coupe du savoir-vivre déborde

quand le fond de moi se révolte

ou que tout simplement

l'envie de dire

ce que je pense tout bas

ce qui mijote en moi

explose !

Alors là

tout étonnés

les gens autour

ceux qui ne connaissent de moi

que la partie lisse

le « comme il faut »

arquent les sourcils

agrandissent les yeux

arrondissent la bouche :

oh !

Je ne pensais pas qu'elle était comme ça !

Ben si

parfois

quand le vent de noroit

soudainement se lève

et bouscule

la belle éducation

hop aux orties

ce qu'on m'a appris

qu'il ne fallait pas faire

rentre dedans

et zut tant pis

j'envoie tout balader

au grand dam de l'entourage

qui n'en revient pas !

Rassurez-vous cependant

tout rentre vite dans l'ordre

et je remets mon masque

de femme bien sage

je retrouve mes esprits

un instant égarés

je remets tout en ordre

ma maison bien rangée

jusqu'à ce que la rivière

un jour de trop plein

déborde à nouveau

de son lit bien calme

sur les rives de la vie !

Partager cet article
Repost0
1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 23:59

.

DSC_0034.JPG

 

 

Pendant quelques jours on va entendre

ces deux mots dans la bouche de chacun-chacune

avec le sourire, un baiser sur la joue,

une main serrée chaleureusement

ou une accolade franc-camarade,

entre voisins, entre collègues,

entre amis, au chat, au chien

et au canari

et pourquoi pas à la plante verte ?

 

Ben oui quoi, la verdure aussi

a bien le droit

de se voir souhaiter la bonne année !

Meilleurs vœux à notre terre

qu'elle soit moins malmenée

qu'elle soit préservée

qu'on la bichonne,

qu'on la chouchoute

qu'on la replante

avant qu'elle ne se fâche pour de bon !

 

Bonne année aux animaux,

ceux que l'on côtoie,

ceux que l'on ne voit pas,

ceux qui rampent sous terre,

ceux qui volent dans les airs,

ceux qui pleurent derrière les barreaux,

ceux qui gambadent encore dans les bois,

ceux que l'on traque au bout du fusil,

ceux qu'on capture dans nos filets,

ceux qu'on préfère savoir libres et fiers

dans leur savane lointaine

ou en haut des cimes montagneuses,

nos souhaits pour votre liberté !

 

Bonne année à tous les miséreux,

que vous puissiez vous relever,

secouer vos hardes,

remplir votre assiette quotidienne,

vous levez le matin

en sachant où vous dormirez le soir,

relever la tête en croisant le bourgeois,

lui parler d'homme à homme

sans crainte du rejet,

travailler dignement mais pas en vous éreintant

pour un salaire de misère,

aimer, rire, danser,

puis un jour doucement s'éteindre

en laissant derrière soi

une vie comme on l'avait imaginée enfant.

 

Bonne année ?

Je vous l'espère, vous la souhaite

pas forcément meilleure, pas forcément pire,

que l'année dernière, que l'année à suivre,

une année chasse l'autre

et jamais ne revient

alors vivons-la au mieux

dans tous nos instants.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 19:26

 

La liberté de ne PAS faire la fête le jour-j......

DSC 0107-copie-1

C'est de ne pas se forcer à aller à une soirée costumée de faux-rires

 

de baisers à minuit parce que c'est l'heure où on doit les faire

d'être assis à côté de gens qu'on apprécie moyen parce que ce soir-là

on se doit d'être sociable, entouré d'amis du présent, du passé

 

C'est de pouvoir se dire qu'on est bien chez soi ce soir-là car

dehors il pleut ou il fait froid, ou il neige, ou il vente

ou on a la flemme

ou on a envie de se regarder un bon dvd

ou de rester avec le chat

 

C'est de ne pas culpabiliser quand les autres

font de grandes tablées

se lancent boules et cotillons

 

sont habillés de noir doré ou pourpre argenté

et boivent une coupe entrechoquée à l'heure fatidique

 

C'est de penser à une autre soirée

un autre jour que celui-ci

où on a bien rigolé

parce que ce n'était pas programmé

et qu'on avait envie ce soir sans date... de s'amuser.

 

 

 

 

Il y eut dans ma vie beaucoup de réveillons tous différents, le pire a été celui passé à la capitainerie du port, entourée des effluves du pétrole de l'Erika qui avait déversé sa merde noire sur nos côtes quelque jours avant !

Le meilleur, un an après, le premier vraiment "libre", sans préparation, sans savoir quelques jours avant ce que j'allais faire et terminé dans la tendresse...

Il y a ainsi des réveillons plus que bof, parce que trop attendus, pas vraiment choisis, et d'autres, les plus beaux, pas préparés, de dernière minute et qui laissent pourtant un joli souvenir qu'on a plaisir à se rappeler quand la vie devient tourmente.

N'attendez rien de plus de la vie et vous serez, très probablement surpris de l'inattendu...

 

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 10:45

DSC_0021.JPG 

 

 

SOUHAITS

 

Une année se termine, l’autre prend la suite

Le temps ainsi déroule son tapis

Parsemé de lumière et d’ombre

Nous faisant douter un jour

Espérer le lendemain

C’est ainsi qu’on avance

Sur le chemin de nos vies

Heureux celui qui a compris

Que le bonheur n’est pas à chercher

Puisqu’il est là, à portée de nos cœurs

Dans les petits riens

Qui font la trame de cette année qui se termine

Et de celle qui commence

Pas d’autre souhait pour vous

Qui lirez ce texte

Que vous poursuiviez votre route

Qu’elle soit droite ou sinueuse

Dans la pleine conscience des moments heureux qui la parsèment.

 

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 19:38

 L'océan sans cesse
efface les traces
des amours passés
parfois la vague ramène
au bord du cœur
le souvenir des profondeurs.
Au creux de ma main
je souffle l'écume
elle s'éparpille
petits flocons de rien
ainsi s'en vont les amours
quand ils savent la fin.
DSC_0019.JPG

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 10:49

chapiteau-022.JPG Vous avez de l'humour ?

Vous pensez en avoir,

Vous aimez rire ?

Mais tout ne vous fait pas rire...

Moi non plus

et c'est normal :

le rire ça ne se commande pas.

On ne rit pas de la même chose

au même moment.

Ce qui nous fera rire un jour

peut nous attrister une autre fois.

Ce qui te fait rire

ne m'amuse pas forcément.

Ce que j'appelle de l'humour,

ne te fais ni chaud ni froid.

Vous l'aurez compris :

on n'a pas tous le même humour

et tant mieux pour les comiques !

 

L'humour grivois,

celui qu'on dit « au-dessous de la ceinture »,

ne m'amuse pas vraiment,

je suis pudique dans la vie

et mes rires ne me suivent pas

dans cette voie-là,

mais si vous trouvez ça drôle,

ça vous regarde

et je ne me permettrai pas

de faire la moue devant vos éclats de rire.

 

L'humour caustique

ne me va pas non plus.

C'est bête je n'arrive pas

à rire des autres,

de leurs petits ou grands malheurs,

Ca m'étreint plutôt le cœur

et même si on me dit

« Mais c'est de l'humour » :

Ben oui mais ce n'est pas le mien,

donc libre à vous d'en rire

mais ce sera sans moi.

 

Quoique parfois...

un soudain éclat m'échappe

quand vraiment c'est trop !

Trop loin de ma vie

des gens qui m'entourent,

ou bien que tout simplement,

par ce biais-là,

j'expulse un trop-plein d'empathie,

un fou-rire de soulagement,

un rire sans méchanceté aucune

qui ne me fera pas cependant

changer de cœur et de valeurs.

 

L'humour que je préfère,

celui qui me fait plier en deux,

rire comme une bécasse,

sans pouvoir m'arrêter,

au grand dam de ceux qui m'accompagnent

en soirée ou sur la place publique,

c'est l'humour des situations...

l'humour de chaque jour,

la scène imprévue,

le sketch de mimes,

le gag ou le lapsus

qui surgit de rien

pour envahir la scène du quotidien.

 

L'humour tout droit sorti

de la bouche de quelqu'un

qui sait être drôle,

sans avoir besoin d'artifices,

ni de moqueries envers un autre,

qui s'amuse de la vie

et sait nous faire partager

son regard rieur

et ses jeux de mots,

sur un quiproquos ou une scène drolatique,

en riant lui-même si naturellement

qu'il nous entraîne dans la cascade

de son amusement.

 

L'humour dérision,

sur ma personne et ses travers,

que je connais tellement bien

que j'aime à les faire découvrir

de cette manière,

sans complexes et sans arrière-pensée,

du moment que vous les preniez ainsi,

riant de compagnie

pour chasser les p'tits soucis.

Attention cependant,

à ne pas les transformer,

un autre jour ou sur le moment,

en ricanements...

là vous pourriez bien vous retrouver

en face de mon air courroucé

qui aurait remplacé

le rire bon enfant

que je voulais vous faire partager !

 

L'humour est fragile,

personnel et sensible,

à vous de vous amuser

sans l'autre blesser

riant comme vous saviez le faire

dans l'innocence de l'enfance.

 

Et pour terminer, mes comiques préférés,

ceux qui me font m'esclaffer

sans vergogne et sans retenue,

ceux qui savent fort à propos

faire des grimaces

mais point trop s'en faut,

s'amuser de nos travers

sans méchanceté,

ceux qui savent doser

sans vulgarité...

 

Les Inconnus au top du hit-parade,

Gad et ses mimes à se rouler par terre,

Muriel Robin et son toupet,

Chevalier et Laspalès à petites doses,

Les Deschiens et leur quotidien blafard.

Plus loin dans le souvenir

Pierre Richard et ses gaffes en série,

Coluche et sa gouaille,

Fernand Raynaud et ses inimitables mimiques.

Bien d'autres j'oublie de citer,

certains ne faisant que passer

mais laissant en pourboire

un sketch ou deux, en mémoire

d'une soirée passée

à se fendre la poire.

 

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 20:20

 Aujourd'hui est un jour comme les autres

ni plus ni moins qu'un jour de plus

sur l'horloge de ma vie

aujourd'hui c'est mon anniversaire.

 

Depuis quelques années

je les fête à reculons

il n'y en a qui ne comprenne pas

ceux pour lesquels c'est juste une occasion

de se réunir entre copains

pour voir souffler les bougies

du gâteau de la vie qui avance

inexorablement.

 

Je préférerai pourtant

fêter un autre événement

le jour où j'ai croisé l'amour

celui où j'ai décidé de le quitter

le premier jour du printemps

ou celui de l'été

la fin d'une belle journée

le début d'un nouveau métier.

 

Il y a tant d'occasions manquées

qu'on aurait pu ainsi « marquer »

plutôt que de s'obliger

à souhaiter « bon anniversaire »

à celui ou celle qui ne trouve pas drôle

ce changement de chiffre

sur la carte de ses années.

 

Si vous m'aimez un peu

ne me demandez pas mon âge

je parle de celui que je cache

sur ma carte d'identité

regardez-moi telle que je suis aujourd'hui

avec mes blessures, mes rides

ma jeunesse de l'esprit

et ma joie de vivre

et si vous voulez me faire plaisir

souhaitez-moi plutôt « Bonne fête »

quand vous verrez mon prénom

paraître une fois l'an sur le calendrier.

Merci !

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 14:47

 

Exemple à suivre

 

 Il y a bien longtemps,

 au temps rude de la préhistoire,

un homme venant de tuer une bête

pour se nourrir,

eut l'idée de se servir de la peau,

pour se couvrir

et ainsi ne plus craindre du froid la morsure

en s'emmitouflant de sa fourrure.

 

L'idée a fait long feu :

on se nourrissait de l'animal

puis on se couvrait de sa peau

après l'avoir séchée, tannée,

cela était naturel aux temps lointains

alors que le monde moderne

n'avait pas encore inventé le textile.

 

Peau d'Ane nous a émus,

quand sur elle était posée,

cette peau que d'aucun trouvaient repoussante,

avant de pouvoir,

enfin récompensée de sa gentillesse,

se vêtir de robes

plus magnifiques les unes que les autres,

la fourrure n'était pas en ce temps-là « TENDANCE ».

 

Alors pourquoi faut-il qu'aujourd'hui

les « belles » veulent s'attifer

de peaux de bête

de peaux de souffrance

de peaux de torture

de peaux de sang

de peaux de prison

de peaux de démence ?

 

De la peau de cette bête

qui ne demande rien d'autre,

que de pouvoir courir libre,

se nourrir, se reproduire,

comme l'homme

mais sans le surplus

sous lequel ce dernier étouffe à petit feu...

 

Ces bêtes de la forêt

ou celles qu'on élève,

qu'on piège, qu'on emprisonne

dans de petites cages d'acier froid,

qu'on assassine à coups de barres de fer,

de piqûres ou de gaz inhalé,

juste pour le plaisir égoïste

de femmes qui se pavanent.

 

Sur leurs épaules,

autour de leur cou,

sur leur crâne ou sur leurs mains,

la fourrure douce

du bel animal meurtri,

a comme un goût de mort.

 

Faites comme moi :

adoptez un chat,

celui qui erre, ou qui vous attend derrière les grilles de la SPA

et caressez-le, caressez-le, caressez-le....

 

Jacinte

écrit après avoir vu le reportage « Fourrure Tendance »

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 22:50

 Mon-regard-sur-la-vie-0114.JPG 

 

 

Ils courent mais ils ne savent pas toujours vers quoi

Ils courent parce qu'ils n'ont pas le choix

Ils courent après le temps, le temps de vivre...

 

Ils courent le matin pour ne pas être en retard

Ils courent au bureau, à l'usine, à l'école, au boulot

pour garder le rythme, pour finir le travail à temps

Ils courent le midi en grignotant sur le pouce

Ils courent le soir avant de rentrer chez eux

faire quelques courses de dernière minute

Ils courent le samedi remplir le chariot

Ils courent le dimanche en tenue de jogging.

 

Ils courent, enfants, derrière le ballon

ou l'un après l'autre pour gagner la course

Ils courent, ados, chevauchant leur scooter

pour épater les filles ou dépasser les copains

Ils courent, jeunes, à la recherche de l'amour, de l'amitié ou de la fête

Ils courent, moins jeunes, pour construire leur vie

acheter la maison, faire des bébés, s'installer

Ils courent, déjà un peu plus vieux,

après leur jeunesse qui s'enfuit en riant devant eux

Ils courent, presque vieux, pour rester dans la course

ne pas baisser les bras, garder le rythme.

 

Et quand enfin, ils ont le luxe du temps

ils regardent derrière eux

et voient leur vie défiler à toute allure

Il ne leur reste plus qu'à prendre le temps

pour profiter des années qui leur restent... ou pas...

 

N'attendez pas et savourez dès à présent

le luxe du temps

avant qu'il ne soit trop tard

et que ce temps si précieux vous file entre les doigts !

 

Jacinte

 

Partager cet article
Repost0

Portrait

  • : Chemin-de-prose.over-blog.com
  • : L'écriture dans tous ses états
  • Contact

Profil

  • Jacinte
  • Natur'elle
  • Natur'elle

Recherche

Archives