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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 23:37

Aventurière dans l'âme

mais les deux pieds ancrés

sur ma terre d'origine

la faute à mon éducation sans doute

qui ne m'a pas appris

à voyager

à s'échapper

à s'envoler

à aller plus loin

que le bout de mon jardin

de mon chemin

de ma ville

de ma région

j'ai trouvé moyen

du bout de ma plume

du tracé de mon crayon

de m'évader enfin...

 

Journaliste, pigiste, reporter, écrivassière

je voyage à travers les autres

ceux qui osent

chausser les baskets de l'aventure

pour aller au bout de leurs rêves

à travers leur regard, leurs paroles

je voyage

j'écoute, je transcris,

je partage leur message

et j'ai alors l'impression fugitive

d'avoir fait un bout de chemin avec eux...

 

Ces hommes et ces femmes

hors du commun

qui ont laissé derrière eux

confort, vie plan-plan

et sécurité apparente

ont osé

pousser la porte et sortir

partir le nez en l'air

les mains dans les poches

pour aller à la rencontre

d'autres vies, d'autres visages,

d'autres villages

d'autres pays

y chercher les réponses

aux questions lancinantes

que nous pose

notre vie ici

notre société de consommation

courage, audace, passion

les propulsent au loin

si loin de notre univers confiné 

 et à travers eux je voyage un peu.DSC_0014.JPG

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 15:34

PHOTO ANNECYCinquante  jours avant le grand départ pour son périple de course à pied de St-Nazaire jusqu'à Lassah, au Tibet,  Stéphane Héloir ne désire plus qu'une chose : rentrer dans la peau d'un coureur humaniste, pour un voyage de l'intérieur vers l'extérieur.

Le 4 juin prochain, l'édition 2011Grande Marée lui donnera le top départ.

Stéphane partira de Villès Martin, accompagné sur le Front de mer par tous ceux qui l'ont aidé à préparer ce défi sportif et humain, et ils sont nombreux ! Des personnes qu'il côtoie dans son travail au Croisic au centre de St-Jean de Dieu, des écoliers qui vont le suivre virtuellement dans son parcours, des partenaires, de gens de la mairie de St-Nazaire, des amis sportifs de son club de course à La Baule... tous ont voulu être à ses côtés sur les premières centaines de mètres de son long chemin.

Par la suite, pour la traversée de la France, Stéphane sera accueilli dans de nombreux clubs de course, tous ont répondu présent et sont fiers de participer à leur manière à son défi.

Les baskets de Stéphane traverseront ensuite pas moins de douze pays de l'Italie du Nord au Tibet. Se mettre dans la peau d'un homme qui va courir durant 15 OOO kms ce n'est pas rien !

Stéphane y pense tout au long de ses différentes activités quotidiennes. Tous les gestes banals que l'on fait souvent sans y réfléchir, lui au contraire, les voit déjà d'un autre oeil.

Quand il se rase le matin, il sait qu'il ne pourra le faire aussi souvent car bien entendu il n'est pas question d'encombrer son sac de gel de rasage et autre nécessaire de toilette... un barbier de temps en temps fera l'affaire, ce sera une occasion de communiquer, le but de son voyage.

Quand il déjeune, il sait aussi qu'il devra s'adapter au pays traversé et aux habitudes alimentaires de ses hôtes. Pour lui qui désire justement s'immerger dans ces cultures différentes, ce sera un des moments forts de partage, de rencontre. Il emporte avec lui quelques fruits secs déshydratés qu'il fera tremper dans l'eau de sa gourde avant de les consommer. Un récipient lui servira de bol-assiette, un seul couvert fera office de fourchette-couteau-cuiller. Stéphane ne mange habituellement que très peu de viande et des produits simples et naturels.

Il a pensé aussi aux "petits bobos" et emporte avec lui quelques flacons d'huiles essentielles, il est adepte de la médecine naturelle.

Quand il s'entraîne à la course, il pense bien sûr aux nombreux kms qui l'attendent mais aussi aux paires de baskets qu'il va user... à celles qu'il emportera avec lui, deux dans son sac et les autres dans des relais.

Quand il prend une douche, il sait que c'est un luxe qu'il ne pourra s'offrir souvent. L'eau est rare et précieuse dans de nombreux pays et les habitants ne la gaspillent pas comme nous. Il faut partager, respecter, alors ce sera le plus souvent avec un filet d'eau et le savon de marseille. Ce même savon remplacera aussi la machine à laver pour nettoyer les deux shorts, maillots et chaussettes qu'il emporte avec lui.

Son aventure sportive est donc avant tout une aventure humaine, et le défi, s'il est bien physique, est aussi celui-ci : une autre façon de "consommer" ou plutôt de ne pas le faire !

Stéphane ne fréquente plus les hypermarchés depuis un moment déjà, dégoûté par ces étalages de marchandises.

La longueur du rayon "animaux" par exemple, me désespère ! Ont-ils besoin de boîtes luxueuses au saumon, thon etc...? Alors que beaucoup d'hommes ont faim dans le monde, que les 3/4 de la planète vivent très simplement ? Nos magasins regorgent de choses inutiles, c'est choquant ! Je ne me retrouve plus dans cette société de consommation, c'est une des raisons qui m'a donné l'envie de faire ce défi.

De l'inutile Stéphane n'en aura guère la place dans son sac de...6 Kg ! Tout a été pensé au minimum et cela grâce à l'aide d'un homme, qui ayant lui-même beaucoup voyagé, a eu l'idée d'ouvrir à Nantes un magasin spécialisé dans le "ligth". Ainsi le sac de couchage ne pèse que 600 g, la veste de pluie 200 g, et le reste à l'envie : tapis de sol, deux maillots, deux shorts, un collant, veste polaire, gants, bonnet, recharge solaire, purificateur d'eau, brosse à dent, savon. Un minimum pour une aventure humaine maximum !

Quand il s'endort le soir, tout naturellement Stéphane savoure le confort de son lit et se doute que cela lui manquera parfois, allongé dans son sac de couchage sur le tapis de sol.

L'aventure est ainsi : entre joies et difficultés au quotidien mais c'est cela qui le pousse en avant !

Les risques ? Bien sûr il y en a mais quand je prends ma voiture pour aller travailler le matin, de St-Nazaire au Croisic, n'y-a-t-il pas autant de risques ? Le danger est nulle part et partout et quand on voit ce qui se passe autour de nous, ce qui peut arriver du jour au lendemain...

J'ai vécu dans un milieu sportif ou le dépassement de soi et le partage avaient une grande place.

Ce qui sera le plus délicat : garder le contact. Les cyber-cafés ne sont pas légions dans certaines contrées et le portable a ses limites. Je pense bien sûr particulièrement à mes proches, mes parents âgés et mes grands enfants, une absence entre 13 et 18 mois c'est beaucoup. On en a souvent parlé ensemble pour évacuer les craintes. De nos jours les distances peuvent être facilement reliées, et s'il le faut, en deux jours d'avion je peux être de retour. C'était le moment d'y aller, il faut aussi savoir penser à soi sinon on ne réalise jamais ses rêves.

Deux pays seront plus délicats à traverser : l'Iran et le Pakistan, mais je ne forcerai pas le destin, je prendrai s'il le faut bus ou camion militaire dans certaines zones où il ne sera pas possible de courir. Je me suis bien renseigné sur les blogs et des sites de camping-car, et si je pars sans étapes toutes faites, je ne pars pas au hasard dans ces pays-là. Une nantaise et ses deux enfants, font pendant la même période à peu près le même parcours et il y aura  possibilité de se rejoindre de temps à autre, pour les nouvelles ou l'intendance (il me faut dix paires de baskets !).

Communiquer, rencontrer, partager sont les maîtres mots de Stéphane. Il veut faire de son aventure sportive une passerelle vers l'autre, ses différences, ses richesses.

Il a beaucoup préparé son voyage sur le net. D'autres humanistes parcourent le monde avec cette philosophie. Leurs conseils lui ont été précieux pour la préparation de son voyage. Le témoignage de Jamel Balli, un marathonien qui a fait de nombreux reportages photos et a écrit des livres,  ainsi que celui d'Astrid wendlandt, une journaliste-écrivain canadienne qui vit au milieu des Inuits, et qui a écrit "Voyage au bord du monde"...

Se retrouver à l'essentiel, voyager de l'intérieur vers l'extérieur, au-delà du défi sportif vers les rencontres, ce sont des maximes que Stéphane a fait siennes pour se préparer mentalement à courir bien au-delà de lui-même.PHOTO-ANNECY.jpg

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 23:54

DSC_0093.JPG

Enlever les sandales

et marcher pieds nus sur le sable

jusqu'au bout

là où juste derrière le muret

se cachent les marais

là où je suis sûre

d'être seule au monde

robinson au féminin

sur un bout de plage

face au traict

cette étendue sauvage

où la mer monte doucement

en ondulant à peine

en mouillant le sable devant.

 

Je pose la serviette sur la roche chaude

et le sable presque blanc

si fin si doux

et devant tant de beauté sereine

je me sens légère

le bonheur à portée de main

l'espace rien que pour moi

les cris flûtés des chevaliers au loin

les vols de canards et de goélands

dans le ciel immobile

et la mer qui doucement s'étale

et là en cet instant

je sais

que le paradis c'est ici.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 14:57

Mardi 5 avril, Séraphin, guide naturaliste à Terre de Sel, nous a ouvert les yeux sur la présence de la nature au coeur même de la ville, au cours d'une ballade autour des remparts et dans les rues et les ruelles de Guérande. Cette sortie s'inscrivait  dans  la semaine du développement durable.

Quand on prend le temps d'observer, on s'aperçoit en effet que la vie animale et végétale est belle et bien présente dans la cité médéviale. Que ce soit dans l'air, sur les vieux murs ou  à leurs pieds, sur les toitures d'ardoises ou dans les jardins clos, cela chante, bruisse, vole et pousse à qui mieux mieux.

On commence notre balade nature en observant les platanes centenaires sur le tour des remparts. On apprend ainsi qu'ils abritent des insectes, des oiseaux, qu'ils sont des livres ouverts sur le passé, le présent, qu'ils ont une histoire tout autant que les vieilles pierres. Ces beaux arbres sont malheureusement en régression.

Pas loin d'eux, un érable sycomore, puis un saule au bord des douves qui abrite lui aussi de nombreux insectes et oiseaux de sa belle ramure. Nous  verrons également un sureau noir dont les fleurs se cuisinent en beignets et les fruits en confiture. L'observation de l'écorce du bouleau nous permet de comprendre la métamorphose du phalène, papillon de nuit dont les couleurs sont tributaires du degré de pollution, blanc au tout début, puis noir, maintenant gris...

D'autres arbres émailleront notre parcours, indigènes ou voyageurs : lauriers, buddléia, marronnier d'inde...

Parmi les oiseaux qui y nichent ou les survolent, nous observerons tour à tour : le pinson des bois, la pie, le choucas, l'hirondelle, le merle noir, le pic épeiche, la mésange, le pouillot véloce, le moineau, le pigeon ramier, la tourterelle, l'étourneau, la bergeronnette... toute cette gente ailée trouve abri et nourriture dans la vieille ville. Que ce soit dans les trous, les meurtrières des remparts, sous les toitures, dans les arbres (nous avons vu l'impressionnant nid de la pie tout en haut d'un platane), des vas et viens incessants en cette période printanière pour nourrir sa nichée ou s'apprêter à en fonder une !

Un regret cependant : qu'il n'y ait plus qu'un seul nid d'hirondelle sous une toiture de la vieille ville, les autres ayant été enlevées par les habitants pour faire plus propre (?).


Un clin d'oeil aux canards qui cancanent dans les douves et  on en profite pour se pencher un peu sur la flore qui les entoure. Dans ce milieu humide poussent les orties (hum les soupes), les pissenlits (les salades), le plantain, le trèfle, le rumex... Et si on lève les yeux on admire sur la vieille muraille des ombilics, des giroflées et une espèce rare : l'oeillet des fleuristes. Celui-ci ne pousse qu'à Guérande, Oudon et Clisson, c'est l'ancêtre de nos oeillets, à préserver !

La ravissante cymbalaire pousse ici et là dès qu'il y a le moindre interstice, le coquelicot ne va pas tarder à nous offrir son rouge flamboyant en haut des murs, tandis que les ombilics agrémentent de leurs feuilles rondes la grisaille des pierres. Partout la verdure est présente, sachons remercier la nature de permettre ainsi aux plantes de vivre de bien peu et plutôt que de chercher à éradiquer pissenlits et autres adventices qui poussent au bas de nos murs, admirons leur couleur et leur instinct de vie.

Bien présents aussi sont les multiples espèces d'insectes qui virevoltent dès les premiers rayons de soleil : du bourdon qui cherche un trou pour y fonder sa colonie, à la gracieuse demoiselle qui chauffe ses ailes sur le tronc d'un bouleau, tout ce petit monde fête le printemps à sa manière.

Le lézard gris se faufile avec agilité sur la muraille, se réchauffant au soleil. Son cousin, le lézard vert est davantage présent dans l'herbe. Chacun sa couleur, chacun son biotope.

Quelques batraciens, plus discrets encore, cohabitent en ces lieux humides : grenouilles, crapauds, tritons et autres salamandres peuvent être observés parfois, à la tombée de la nuit, au bord des douves ou des étangs.

Sur ces mêmes murs on en apprendra un peu plus sur les différentes sortes de lichen, leur façon de capter l'humidité, leur rôle de plante pionnière. Entre algue et champignon, le lichen, est un indice de pollution connu, sa couleur varie selon le milieu. Des traînées de calcite se font remarquer par endroits, l'eau qui ruisselle en est l'artiste.

Cette balade nature au coeur de la ville se termine en prenant de la hauteur, et c'est du haut des remparts qu'on peut  aisément imaginer la vie animale présente partout, des toitures aux vieux murs.

Un grand merci à Séraphin pour nous avoir ouvert le livre de la biodiversité citadine !

Je fais ce métier par passion, j'apprends en permanence. Je prépare mes visites directement sur le terrain, en observant sans cesse et à différentes heures, la vie animale de notre région.

Des visites de ce type sont proposées par Terre de Sel, ainsi que des sorties, tous les jours, sur les marais-salants, pour y observer les oiseaux.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 00:17

Le printemps est bel et bien là, entre pluie et soleil et c'est la pleine saison des Trocs aux plantes. Samedi 2 avril, Ludovic, responsable des espaces verts pour la ville de Guérande, et quelques-uns de ses collègues, avaient installé tables et parasols pour leur troisièmeTroc aux plantes.

En lien avec la semaine du développement durable, cette animation proposait aux personnes intéressées d'échanger quelques plants en toute simplicité. Des petites plantes de rocaille aux arbustes, plus d'une cinquantaine d'espèces végétales étaient représentées, sans compter quelques enveloppes contenant des  graines.

Ainsi les campanules naines voisinaient avec les euphorbes, tandis que les noisetiers faisaient la conversation avec les euchères ou autres dahlias.

On vient avec ses propres plants et on repart avec d'autres. Ici pas de porte-monnaie ouvert mais un panier rempli de verdure. Pour les participants rien d'autre que le bonheur de partager sa passion avec d'autres mordus.

Ludovic explique ainsi sa démarche :

Notre idée de départ, il y a trois ans, c'était, à travers le Troc aux plantes, de communiquer sur l'idée de  fleurir les bas de murs plutôt que d'employer des herbicides nocifs à la nature. Expliquer qu'on peut faire "joli" sans désherber à tour de bras. On met du paillage, on installe des fleurs ornementales ou sauvages, beaucoup de bas de mur sont maintenant gais et colorés ! L'objectif zéro phyto de la ville de Guérande n'a pas toujours été facile à mettre en oeuvre mais nous sommes plutôt fiers du résultat.

Tout le monde y va de sa petite histoire. Chaque jardin reflète la personnalité de son propriétaire. Quel plaisir de se rappeler par la suite où l'on a trouvé telle ou telle plante, qui nous l'a donnée... Quel bonheur d'écouter les conseils d'autres passionnés, d'apprendre encore et toujours et de croiser nos expériences :

Celle-ci, j'en avais installé une petite bouture dans le fond du jardin et maintenant elle tapisse un bon mètre carré !

Celle-là est un peu frileuse, il vaut mieux la protéger avec un bon paillis à la mauvaise saison.

Mais non ce n'est pas une "mauvaise herbe", c'est une adventice, c'est-à-dire que si elle se plait chez vous, vous allez en voir pousser partout mais rien de grave : on peut en donner aux voisins, aux amis.

Les fleurs de cette plante sont absolument magnifiques, vous verrez : un bleu incroyable !

Ce qui est sympathique dans ce genre de manifestation bon enfant,  c'est sans doute aussi de voir se croiser des personnes très différentes, avec toutes ce point commun : l'intérêt pour tout ce qui pousse !

Le plus jeune, Louis, est passionné de plantes depuis tout petit. Son père raconte :

Quand on se promenait et qu'il était en poussette, il fallait s'arrêter observer les fleurs, les nommer... et maintenant à 13 ans bientôt, son intérêt n'a jamais cessé de croître. On fait beaucoup de Troc aux plantes, de fêtes des fleurs et autres animations autour du jardin. Tout son argent de poche y passe. Il est abonné à plusieurs revues de jardinage, sa bibliothèque est garnie de livres sur les plantes.

J'aime particulièrement les plantes rares et les plantes exotiques. J'ai deux jardins de 15 m2 chacun, rajoute Louis.


Pour les amoureux des plantes, quelques dates à noter :

  • La Plaine-sur-Mer, Plantes en fête aux jardins des Lakas, sam.10 avril 2010
  • La Baule-Escoublac, marché aux fleurs, 17-18 avril 2010
  • Saint-Nazaire, Fleurs sur la ville, 5-7 mai 2010
  • La Bernerie-en-Retz, Rêve de jardin, 8 mai 2010

Le printemps est là et les idées ne manquent pas pour une autre vision du jardinage, sans avoir à ouvrir trop grand sa bourse ! A vos plantoirs !




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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 14:07

Samedi 2 avril, c'était le tour de la MJC de La Baule d'accueillir le Tremplin+DeZyc. Au programme du rock à tous les étages, quatre groupes se présentaient pour le vote qui emmènera l'un d'eux à Pornichet pour la finale.

The Marginals, garage rock psyché, démarrait sur les chapeaux de roue, avec un rock bien rythmé, bien joué, inspiré des sixties. Deux ou trois reprises, dont l'une des Doors et leurs compositions.

Télécran, rock trip-hop, nous emmenait ensuite dans son univers original, créatif. Uniquement des compositions, une présence très personnelle de la chanteuse Valentine. De sa voix modifiée, elle créait une ambiance à part, un peu sombre qui lui allait bien. Le public, très jeune, n'a pas semblé embarqué, dommage.

The Blondes, le groupe de La Baule, pop-rock électronique,  était à l'aise parmi son public qui l'a soutenu dès les premières notes. Du rock bien ficelé, propre, bien rythmé.

Mobsofa, rock trip-hop, est passé tard dans la soirée, alors que le public avait déjà déserté en partie la salle. Difficile ensuite pour les musiciens de se nourrir de l'énergie d'un public restreint. Pourtant leur rock puissant, énergisant, sans faille, méritait le détour ! Le décor seventies, orange et noir et leur présence scénique rajoutaient à la qualité de leur prestation. Un groupe à suivre !

Les résultats se sont fait attendre ensuite, la discussion devait être serrée. Le groupe baulois, The Blondes, a été plesbicité par le jury. Le rock académique aura gagné la partie.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 23:33

Journal de bord d'une jardinière – 5 -

 

J'ai dû louper des étapes du journal mais la semaine est passée en mode TGV...

 

Ma fierté fut le montage épique d'une petite serre en plastique, façon toile de tente, que j'espère un peu durable quand même !

J'ai beaucoup hésité pour son emplacement mais l'endroit le plus pratique était quand même le côté de la maison, une sorte de couloir ... un peu venté parfois, c'est le seul inconvénient mais sinon bien caché et près du point d'eau, des sacs de terreau, du compost...

J'avoue avoir eu un léger trac au moment de déplier la notice  de montage en six étapes, tous ces dessins ombiliqués m'ont donné la chair de poule, j'ai mis environ 3 heures pour tout terminer ;) et s'il y avait eu une caméra pour filmer le montage de ces tubes et ces embouts au milieu desquels je perdais mon latin... ça aurait pu passer à vidéo-gag... voilà c'est fini et ma foi j'en suis très contente !

J'y ai installé mes semis en caissettes ou en pots : tomates, poivrons, aubergines, œillets d'inde, campanules, cosmos et je vais continuer ces jours-ci.

Cela me permet de gagner un peu de temps pour la levée (si ça marche !) et surtout de faire davantage de semis cette année !

C'est plus un test, un amusement, que la recherche du rendement, j'ai envie de réussir mais si tout ne lève pas ce n'est pas non plus catastrophique, c'est mon premier essai !

 

Le jardin est nettoyé pratiquement partout maintenant, les premières pousses de radis montrent leur nez et beaucoup de fleurs se sont ouvertes.

Dans l'ordre d'apparition : les violettes, les pervenches, les véroniques, les pissenlits, les primevères, les pâquerettes, les jonquilles, les narcisses, le camélia, les giroflées, les pulmonaires, les muscaris. Pour certaines elles sont encore peu nombreuses mais d'année en année elles se ressèment ou s' étoffent, c'est un vrai plaisir !

 

Autour de la terrasse le nettoyage est terminé et j'ai semé quelques graines de persil et de corriande, j'ai ajouté un peu de terreau au pied de certaines aromatiques. J'en ai également dispersé autour des plants de fraisiers desquels j'ai prélevé quelques stolons aussitôt installés et semé au même endroit des graines de bourrache.

Quelques graines de fleurs en mélange, de pastels, au pied du bouleau et maintenant il n'y a plus qu'à attendre la levée de tout cela dans quelques temps ou... l'année prochaine, certaines graines sont parfois capricieuses !

 

*******************************************************************

 

Je reprends le journal une semaine après, le 1er avril exactement ;)

 

Il a fait un temps superbe aujourd'hui, presqu' estival : soleil et douceur de l'air, premier bronzage !

Il faut dire que cette année le printemps est exceptionnel pour le jardin, un vrai printemps avec pluie, soleil, douceur... tout pousse à vitesse grand V, le muguet est même pas loin de fleurir...

 

Il est donc temps de terminer les semis en pots pour la petite serre (épatante !) et elle est maintenant bien remplie, un vrai bonheur, j'ai l'impression de m'amuser comme une gosse dans sa petite maison ;) Je l'ai même fait visiter à une de mes voisines-amies, passionnée elle aussi de jardinage après avoir fait le tour de son jardin puis du mien (un des plaisirs du jardinage c'est aussi cela : les échanges entre voisins ayant la même passion).

 

Voilà maintenant installés dans la serre les derniers semis en pots :

courgettes, melons, potimarrons, courges spaghettis, haricot grimpant.

 

J'ai également préparé quelques pots pour le troc aux plantes demain à Guérande : sauges des prés, violettes, angéliques, fenouils, oeillets de poète, tanaisie, la consoude, reines marguerites... si la météo le permet j'y resterai une bonne partie de l'après-midi autant pour les échanges que pour en apprendre davantage et ensuite écrire un article. Ce genre d'initiatives est à encourager.

 

Une belle surprise, juste derrière le lilas (qui me fait l'honneur de fleurir pour la première fois) : je vois une angélique des marais et ses belles ombrelles jaune-vert, moi qui pensais que les nombreux plants aux feuilles tri-lobées étaient de l'égopode, (j'en ai mangé en salade plusieurs fois ;), ce sont en fait des angéliques, je me souviens en avoir dispersé des graines il y a deux ans.

C'est aussi ça le plaisir, voir pousser des plantes dont on avait oublié le semis ou la plantation quelques temps avant. L'an dernier il n'y avait eu que les feuilles.

Je vais en avoir beaucoup et j'en suis ravie !

 

Je ne suis rentrée qu'à 20 h 30 tellement j'étais bien dehors :)fenouil.JPG

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 00:01

chapiteau 022 

C'est la question que je me suis posée avant-hier et bien d'autres fois avant. Non pas que je sois parfaite, ni un modèle du genre mais quand même j'essaie souvent, trop ?

Le principal problème vient du fait que je suis persuadée quelque part dans les méandres de mon inconscient, que les gens vont réagir, répondre ou faire comme je le ferai à leur place.

Eh bien non ! Même pas !

Alors je retombe dans le piège encore une fois, la dernière ?

Peut-être bien car à trop vouloir se faire aimer, ou du moins apprécier, on se casse le cœur en morceaux de plus en plus petits et après, même la super-glu ne fait plus effet pour les recoller...

 

Mon dernier exemple ?

En fin de semaine dernière je rencontre une personne pour un article à écrire sur son activité. Elle me reçoit correctement, je me sens relativement à l'aise, on parle, je prends des notes. Arrive un de ses amis avec quelques palourdes, ils prennent un verre pendant que l'on m'invite pendant ce temps à prendre des photos à l'extérieur. Bon, tant pis, finalement je n'avais pas si soif que cela...

A la fin de l'entretien, avant de prendre congé, je fais quelques erreurs : je lui laisse mon n° de téléphone « au cas où » elle voudrait rajouter ou corriger quelque chose, un oubli dans l'article et je lui propose « gentiment » de lui envoyer par courrier ledit article car elle n'a pas internet et voudrait le lire (je pensais même peut-être lui apporter directement chez elle, j'vous dis quand je suis bonne je suis sans doute aussi c.....?)

Avant de partir, je lui achète quelques légumes et un livret, bon tant pis pas de réduction, c'est vrai qu' écrire un article, qui lui amènera d'autres clients, ce n'est pas vraiment un boulot n'est-ce-pas ? Je n'aurais jamais dû lui dire que j'étais passionnée par ce que je faisais ;)

Le lendemain de la publication de l'article, c'est dimanche, vous faites quoi vous le dimanche ? Moi je dors, surtout quand je me couche la veille à 4 h du mat après un bon fest-noz !

Eh bien, dans mon job, qui n'est pas vraiment un boulot, bon d'accord, on peut être réveillé un dimanche matin, par une dame pas très contente, au tél, parce qu'il y a un « petit problème » : de la pub s'est insinuée au bas du fameux article et pas rien, une pub, je le reconnais volontiers, plutôt contraire à la philosophie naturelle de l'activité (j'ai bien du mal à ne pas être plus claire, ça me démange ;) Je précise que l'article est publié sur le net, là où les robots savent très bien dénicher le moindre mot pour y ajouter une touche de pub dont vous n'êtes pas responsable. Par ailleurs l'article est accessible à tous, gratuitement, donc...on fait comment pour faire tourner la machine ? Le beurre et l'argent du beurre, j'vous dis moi c'est une bonne manne pour certains !

 

Ma nouvelle philosophie à présent : ne pas en faire de trop pour des inconnus qui n'ont aucune conscience du travail de la personne en face, de ce qu'elle fait pour leur être agréable, sans y être obligée, et qui finalement sont tellement absorbés par leur propre personne, leurs propres soucis, qu'ils en oublient complètement les moindres règles de civilité.

Dommage...

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 00:00

 DSC_0146.JPG

La pluie qui tombe aujourd'hui

me donne à réfléchir.

 

Du bénéfice qu'elle représente pour la nature,

je me pose la question de mon propre rôle :

serais-je moi aussi, infiniment petite

dans l' infiniment grand,

utile à la terre nourricière ?

 

Je me sens comme une goutte d'eau

dans l'océan de l'univers,

de mon passage sur cette terre

laisserai-je une infime empreinte

comme la trace éphémère de mes pas

sur le sable ou la vase ?

 

Parmi celles que je voudrais effacer sitôt dessinées,

restera-t-il une part de beauté ?

Un poème sur le papier

un dessin coloré

l'instantané d'une belle photo

une plante qui aura poussé

un album rempli de souvenirs

une œuvre simple et utile

un enfant qui se sera envolé

vers sa propre vie

vers son propre rôle ?

 

Chaque goutte d'eau a son importance

comme chaque pierre à la construction d'un édifice

que la vôtre soit claire et pure

afin d'éclaircir... celles qui noircissent

le bleu de l'océan.

 

Jacinte,

un jour de pluie

 

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 23:13

DSC_0010-copie-1.JPG

Ton regard a croisé le mien

deux ou trois fois

un sourire échangé

il ne m'en faut pas plus

pour imaginer

et pour garder en moi

furtivement

ce petit quelque chose

qui a remis un instant en route

la machine du cœur en déroute

furtivement

ce ne sera pas autre chose

qu'un moment complice

un partage passager

un léger frémissement

quelque part enfoui en moi

que ton regard en cet instant

a fait resurgir.

 

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