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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 22:33

 

Sylviane Blomme-Pille ne raconte pas une histoire sans son joli chapeau rouge orné de broderies.

"C'est le chapeau à histoires qui sont prisonnières des miroirs."

Cette sympathique conteuse se sert  de son chapeau pour établir un lien entre son public et l'histoire qu'elle va leur raconter.

 

Il faut s'adapter à chaque public, prendre la température et ce n'est qu'alors que je peux me lancer dans le conte.

Sylviane Blomme a commencé sa carrière de conteuse dans le Cantal. Elle travaillait alors dans un centre de vacances et à l'occasion elle animait soirées cabaret ou balades en racontant une histoire.

"Je pense que c'est ton truc" lui dit une amie au bout de quelques temps.

La bibliothécaire du village lui demande un jour de venir raconter une de ses histoires.

Vous n'avez pas mis votre chapeau ?

C'est depuis que Sylviane ne se sépare plus de son couvre-chef et quand elle va à la rencontre de son public, cela l' amuse d'entendre les réflexions souvent drôles des enfants sur sa coiffure.

Quand les enseignants des écoles commencent aussi à faire appel à ses services de conteuse, Sylviane se décide à franchir le cap du professionnalisme.

Il lui fallait choisir un nom pour son statut, ce sera "Le miroir aux alouettes" qu'elle a gardé depuis pour se présenter lors de ses prestations.

La conteuse intervient dans les écoles, les bibliothèques mais surtout dans les villages de vacances pour des soirées, des balades contées. Elle est d'ailleurs novatrice dans ce dernier domaine.

Fin 2001 elle arrive dans notre région et continue à chercher des lieux, des publics pour raconter ses histoires.

La Brière, terre de conteurs, organisait un festival "Contes au Marais". J'ai voulu reprendre l'idée de départ et ai créé, avec Roland Guillou, "Les Conteurs de l'Estuaire" qui fait intervenir des professionnels et des bénévoles de St-Nazaire, Donges, St-Brévin, St-Joachim, Guérande et Pornichet. Nous avons porté à bout de bras le Festival,  c'est notre bébé, nous en sommes fiers !

Nous organisons  aussi "Festi-contes" un festival qui a lieu à St-Lyphard la 3ème semaine de novembre de chaque année. Des soirées-contes chez l'habitant, des balades contées, des ateliers "cuisine et conte", des "contes au restaurant",  des spectacles à la salle Ste Anne pour les écoliers.

Sylviane n'est jamais à court d'idée pour trouver de nouvelles façons d'excercer son métier de conteuse. Elle fait aussi des balades contées en lien avec la peinture.

Je choisis des tableaux et j'invente des histoires à partir d'un détail du tableau. Un chat dans un coin, une fenêtre ouverte, un oiseau... C'est très sympa avec les familles ! On porte un regard différent sur le tableau, on part en rêverie.

Dans les balades contées on s'évade, soit sur les chemins, soit sur une dimension imaginaire.

Elle aimerait  développer des ateliers de créations de contes avec des enfants, ou des adultes.

Dans une classe on commence par travailler, par petits groupes, oralement. On réunit toutes nos productions, les enfants choisissent la fin qu'ils préfèrent. Je n'interviens pas dans l'écrit ensuite, je suis là pour mettre la machine en route. J'ai eu affaire à des enfants de la maternelle... au lycée, il faut alors s'adapter !

Sylviane a été professeur de français durant 6 ans, cela l'aide beaucoup dans la façon de s'adresser à un jeune public.

Elle propose actuellement un spectacle aux écoles "Danger au potager", pour les enfants de 4 à 8 ans.

Elle animera des balades contées à Batz/Mer et à Piriac.

  • Sylviane Blomme-Pille, conteuse
  • spectacle "Danger au potager", balades contées, bibliothéques, musées...
  • 02 40 42 09 36

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 23:33

 

coc mur

Rouge vif

rouge sang

rouge coquelicot

dans ta fragile robe de soie

danse au bord des chemins

cache-toi parmi les blés

escalade les vieilles murailles.

 

Rouge écarlate

rouge carmin

rouge coquelicot

tu ploies sous le vent

tu courbes l'échine

tu te penches joliment

et en riant tu résistes à la bise.

 

Rouge froissé

rouge chiffonné

rouge coquelicot

si l'on te cueille

tu meurs le soir venu

dans le vase éperdu

de n'avoir su te garder en vie.

 

Rouge de soie

rouge ruban

rouge coquelicot

tu es fait pour le vent

tu es liberté

tu veux vivre dans les prés

tu ne te laisses pas voler.

 

Rouge papillon

rouge coccinelle

rouge coquelicot

ta corolle noire

abrite des merveilles

et donne son nectar

aux visiteurs ailés du jardin.

 

Rouge flamboyant

rouge royal

rouge coquelicot

ta couleur me ravit

j'aime ta force tranquille

sous tes airs fragiles

je t'aime tout simplement.

gentils coquelicots mesdames

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 00:01

                                             Lumière marais

Entre le ciel et l'eau

un endroit où se poser doucement

juste ouvrir les yeux

à la beauté présente

juste s'imprégner

de ce silence

juste s'enivrer

des odeurs iodées.

 

Entre le ciel et l'eau

un endroit où il fait bon s'attarder

en se laissant porter

par le moment présent

par l'ondoiement léger de l'eau

qui vient lécher le sable

par le regard qui s'émerveille

devant l'étendue bleu-gris

qui envahit le paysage.

 

Entre le ciel et l'eau

j'ai laissé voguer mon âme

bien au-delà du quotidien

emportée par la brise marine

vers un rivage serein

où seuls les oiseaux de mer

font office de voisins

entre l'eau et la rive

entre le ciel et l'eau. 

                                            

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 23:51

 

P5010009.JPG

      1er mai

 

Cette année le muguet a pris de l'avance

et le jour où on se doit de l'offrir

en gage de bonheur pour les jours à venir

il était déjà fané...

 

Les esprits chagrins

y verraient volontiers

l'annonce des temps difficiles

et si on se réfère à la triste actualité

que nous déverse à flots

le journal télévisé

à l'heure du souper

on peut craindre en effet

que ce muguet fripé

nous prédit moult calamités.

 

Allons allons

ne faisons pas grise mine

et rêvons à nouveau

de belles journées

le printemps cette année

s'est bien amusé

il s'est habillé

des habits de l'été

il a tout précipité

et les fleurs un peu paumées

se sont emmêlées les pinceaux...

 

En cueillant trois brins de muguet

un matin d'avril

j'ai invité en décalage

le bonheur au jardin.

 

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 14:32

 


DSC_0023-copie-1.JPG

J'enfourche le vélo à la découverte des chemins de traverse de ma commune.

Je m'aperçois que je suis loin de tout connaître. Depuis quelques temps j'ai entrepris de parcourir les rues et les chemins, à la recherche d'endroits paisibles, de rues tranquilles, sans circulation... c'est un vrai plaisir de constater qu'on peut traverser ainsi la ville et descendre jusqu'aux marais sans être tout le temps frôlé par les véhicules !

Aujourd'hui, j'avais moins de temps et la météo était plus morose, je me suis  contentée  d'explorer le haut du côteau guérandais.

Je me suis retrouvée devant l'entrée d'une résidence, lieu d'habitat de riches propriétaires guérandais. De belles et grandes maisons, toutes entourées de jardins conséquents. La rue descendait et je pensais que je pourrais trouver un accès pour continuer vers les marais-salants. Arrivée devant un cul-de-sac, je ne vois qu'un un chemin, néanmoins fermé par une barrière en bois agrémentée d'un panneau d'interdiction...

La barrière franchie, en passant le vélo dessous, je me suis retrouvée dans un bois, parmi un choix de sentiers tous plus attrayants les uns que les autres mais qui ne menaient ni aux marais, ni bien loin d'ailleurs...

J'ai eu donc le loisir de me promener, seule dans ce bois, sous les frondaisons d' arbres magnifiques, parmi la verdure luxuriante qui ne semblait pas affectée par la sécheresse de ce printemps ensoleillé.

Je me suis retrouvée devant des murailles, des ruines, un étang. J'ai continué à parcourir le bois, presqu'en catimini, tellement j'étais impressionnée par ce lieu préservé . De tous côtés la nature avait repris ses droits, apparemment ce bois n'était pas entretenu souvent et cela lui donnait un charme humide et verdoyant. Des odeurs de terre mêlées à celles des plantes parfumaient l'air ambiant. Un vrai régal des sens !

Ma seule crainte était de me retrouver nez à nez devant un doberman... je n'ai rencontré, heureusement, âme qui vive et ai pu profiter de cette promenade inédite et solitaire tout à loisir.

Quand j'ai voulu repartir, plutôt que de repasser sous la barrière, j'ai cherché une issue différente, mais au bout d'un chemin plus large que les autres... je me suis retrouvée face à une grille de fer forgée, bien fermée, pas moyen d' y passer la queue d'une souris !

Bon... ça m'apprendra à jouer les exploratrices de bois privés !

Je n'ai pas eu d'autre choix que celui de reprendre le sentier qui me ramenait à la barrière en bois.

En repartant, je n'étais plus à ça près, j'ai fait un autre petit détour par un chemin indiqué « Réservé aux résidents », qui, je l'ai vite compris, me ramenait au bois précédemment parcouru.

Durant toute cette exploration forestière, je m'étais préparée à une rencontre avec l'un ou l'autre des propriétaires et j'avais de côté une petite explication primaire à leur offrir au cas où « Je me suis perdue, je cherchais les marais » (pas faux).

Cette petite incursion en terrain privé m'a rappelé une semblable transgression que nous avions faite, en toute bonne foi, avec mes parents lorsque nous étions enfants.

Nous nous étions, sans nous en être aperçus, retrouvés sur une île que l'on pouvait rejoindre à pied à marée basse.

Sur cette île un propriétaire peu amène nous avait déboutés en nous interpellant :

« Que diriez-vous si je venais ainsi chez vous ? »

Ma mère, rebelle sans en avoir l'air, lui avait alors répondu, sans se démonter :

« Mais vous pouvez venir, Monsieur, nous vous invitons volontiers, nous habitons en ville, dans un HLM, au troisième étage... »

Est-ce depuis ce temps-là, que j'ai gardé une certaine amertume, un rancoeur tenace, contre les nantis, ceux qui protègent si bien leur tranquilité, leur propriété, leur terrain privé ? Toujours est-il que je déteste les barrières, les barbelés et autres grillages qu'il m'arrive comme cette fois de franchir... le plaisir de l'interdit mêlé à la frustration d'être partout, et de plus en plus, limité dans les promenades.

Je pense à l'automne et aux cueillettes de champignons, parfois j'ai bien du mal à trouver un bois  libre d'accès , « Réserve de chasse » « Privé » « Cueillette interdite » etc... c'est très frustrant, plus encore quand un bois librement parcouru les années précédentes se voit soudain enturbanné de barbelés et autres fils de fer !

Ce bois-là, apparemment peu fréquenté par les privilégiés de ce lieu protégé, ferait le bonheur des promeneurs. Alors, tout comme « Jeudi noir » qui occupe les logements vides pour en faire profiter ceux qui n'en ont pas, ne pourrions-nous pas aussi occuper les bois privés, en respectant l'environnement, qui ne servent pas ou si peu ?

J'ai appris récemment l'histoire de ce bois. Il fait partie d'un important lot vendu il y a quelques années à un promoteur qui en a fait "la résidence de Colveux", située en haut du côteau, dans un environnement exceptionnel. Les propriétaires habitent de belles propriétés et le bois, apprécié par les Guérandais autrefois pour la promenade du dimanche, la cueillette des champignons... est maintenant réservé aux seuls résidents. 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 13:43

 

on attend la pluie ! et là toujours pas... c'est juste nuageux aujourd'hui, j'ai envie de monter trouer les nuages pour faire pleurer les gouttes !

 

 

 

escholzia-fermee.JPG

Danse de la pluie

 

L'été bien avant l'heure

s'est installé sur la presqu'île

le soleil a doré ma peau

les plantes en ont perdu le nord

le muguet fané trop tôt

ne portera pas bonheur cette année

coquelicots et marguerites dansent déjà

au bord des routes

les fleurs à peine écloses

baissent la tête

l'arrosoir n'y suffit plus

l'eau s'est tarie au fond des tonneaux

le jardin s'assèche

la terre est poussière

où sont partis les nuages gris

tant décriés des touristes

mon bout de Bretagne a soif

peu habitué aux robinets fermés

l'autre soir un espoir

une averse d'orage soudainement

nous a offert ses gouttes tièdes

mais sur la terre asséchée

peu de temps est restée

l'eau du ciel tombée

le lendemain déjà seigneur soleil

avait repris le pouvoir.

 

Aujourd'hui le ciel pommelé

de blanc et de gris

me fait espérer un peu d'eau bienfaisante

j'ai envie de monter trouer les nuages

pour faire pleurer les gouttes de pluie !

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 00:00

 

 Contrastes
 Instants capturés Mémoire des petits et grands bonheurs Qu'on voudrait prolonger En les fixant sur du papier glacé. Sourires volés Au temps qui passe,  A jamais gardés Au fil d'un album Maintes fois feuilleté. Souvenirs des saisons passées,  De ce qui fut, Au cours d'un été, d'un automne, De ce qui restera Pour la postérité : Le temps fugitif Que l'on croit pouvoir ainsi retenir. Paysages captés Au détour du sentier, Le ciel et l'eau Dont on prend la lumière du moment Pour la garder un peu Comme on peint une aquarelle. Images d'avant De ce qu'on croyait éternel, Parce qu'on pouvait En faire une histoire à revoir, Une pellicule à développer. L'instant passera, Restera de toi cette photo Souriant dans le cadre en bois. 

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 23:51

Je les aime bien

et même beaucoup

ils sont gentils, doux, aimables, polis, cultivés, empathiques,

du moins pour la plupart d'entre eux

ils nous ressemblent

au plus profond

on se comprend

on s'accorde

on peut parler de tout

de l'intime et du futile

on se sent à l'aise avec eux

pas cette foutu obligation de plaire

pas de jeu de séduction

juste être soi

l'un et l'autre

se parler d'égal à égale

sans ambiguïté

sans à priori

sans chercher à épater

naturel et naturelle

frère et soeur

mieux que ça

amis

 

Je les aime bien

les homos.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 23:30


coin-secret.JPG

Le printemps s'avance et la sècheresse commence à se faire sentir !

Le beau temps, le soleil c'est bien, c'est bon pour le moral, pour aller à la plage, faire du vélo et plein d'autres activités mais c'est bof pour le jardin quand ça dure trop longtemps, surtout en cette période de l'année où les plantes ont besoin d'eau et de soleil tour à tour.

 

J'ai vidé mes récupérateurs et depuis hier, je dois arroser, avec parcimonie cependant, avec le tuyau ! Je n'aime pas ça mais je n'ai guère le choix si je ne veux pas voir mes efforts réduits à néant !

 

Aujourd'hui j'ai mis en terre une nouvelle vague de plants de tomates, si tout pousse, ça me fera une super récolte ! Mais pour le moment c'est un pari car les plants sont tout petits, à vrai dire, ceux qui restaient dans la serre végétaient, par contre, ceux que j'avais installé en pleine terre il y a une quinzaine de jours ont bien poussé, ils ont repris une belle couleur verte et ont l'air vigoureux.

 

Je n'ai pas fait pas dans l'art pourtant : point d'orties dans le trou de plantation, ni ajout de compost, on verra ce que ça donne, cette année je fais des tests à la paresseuse ;)

Si tout va bien, je n'achèterai aucun plant du commerce cette année, je prendrai le risque d'une récolte plus hasardeuse mais tant pis !

 

J'ai installé aussi les deux premiers plants de potimarron car ils étaient trop serrés dans leur pot, mais c'est sans doute une erreur car j'ai vu ce soir dans une émission qu'il fallait attendre qu'ils aient quatre feuille ;( les miens n'en avaient que deux... pas grave, de toutes façons c'est plus pour le fun que j'installe ces plants car la récolte n'est jamais terrible quand ce sont des graines récoltées (hasard de la pollinisation...)

 

Je surveille la croissance des plants de courgette, ça j'aimerai que ça marche !

 

Après avoir planté, j'ai installé un paillage avec des herbes sèches, ramenées précédemment de Brière, j'espère que le vent ne va pas les emporter trop vite, ça souffle pas mal en ce moment... et j'espère aussi que les escargots et autres limaces ne vont pas s'y cacher, sinon grâce à l'escrabouillage, non mais !

 

Comme je ne suis pas sortie de la journée, j'ai aussi pris le temps de passer la tondeuse manuelle, seulement là où vraiment c'était nécessaire, en évitant de tondre les pâquerettes ;) Quand je vois l'état des « pelouses » du lotissement qu'ils ont tondu aujourd'hui, je suis effarée : on ne voit quasiment plus que de la terre tellement ils tondent ras ! C'est très moche !

 

Pour terminer un petit passage du tuyau d'arrosage devant, le jasmin est superbe et d'ailleurs l'ensemble des plantes et arbustes a vraiment pris de l'ampleur, c'est touffu à souhait, ça fait plaisir à voir. C'est là que je vois que ça vaut le coup de mettre en terre des boutures afin d'avoir le plaisir de les voir prendre puis pousser, après un temps d'installation, plutôt que d'acheter du tout près à planter et déjà poussé...

 

 

 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 23:05

Il fait un temps superbe,

une toute petite brise et un ciel d'azur

Vous enfilez votre vieux short, celui qui sert au jardinage

et aux balades sauvages.

Vous prenez votre panier de cueillette

celui qui vous accompagne avec bonheur

dans la glane naturelle

et vous partez à la recherche

d'un endroit de rêve

 au cœur des marais-salants.

Là-bas vous ouvrez vos oreilles au silence,

aux cris des échasses, des sternes, des avocettes

et autres oiseaux de passage,

ceux que vous ne voyez qu'à la belle saison.

Vous choisissez un coin à salicornes

cachées parmi la verdure salée.

Vous commencez la cueillette

de cette "herbe" bienfaisante

qui ne pousse que dans des endroits magiques

comme celui-ci

entre la mer et le marais.

Délicatement vous pincez entre les doigts,

là où c'est tendre, la jeune tige verte,

petit à petit le fond du panier se garnit de la merveille.

De temps en temps vous levez les yeux

devant le paysage qui s'offre à vous

ou vers l'oiseau qui passe.

Vous humez l'air salé, vous posez la main

sur l'argile un peu humide

et vous vous dites que là est le bonheur,

en cet instant privilégié de fin de journée.

Vous rentrez chez vous, passez à l'eau les salicornes,

juste un filet d'huile d'olive au fond du wok

 et quelques échalotes

et vous laissez la chaleur faire son œuvre doucement.

Il ne reste plus qu'à choisir entre riz et pommes de terres

ce qui va accompagner

ce mets simple et délicieux

qu'entre ciel et mer la nature sauvage vous a offert.

L'assiette est posée sur la table de bois dehors

un petit verre de rosé l'accompagne

Après la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher...

Le goût a son tour vous fait un cadeau de roi.

La vie tout simplement 0018-copie-2

 

 

 

 

 

 

 

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